TOLGA ADANALI/A.A./SIPA
La violence s’intensifie en Haïti où les attaques des gangs plongent la population dans une insécurité extrême. Face à ce déchaînement, l’ONU presse les nations à réagir pour éviter une bascule irréversible.
La situation à Haïti va de mal en pis. Port-au-Prince est aujourd’hui largement dominée par les groupes armés. Selon le rapport de l’ONU, environ 85 % de la ville échappe déjà au contrôle des autorités. Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a prévenu que la police a besoin d’un renfort immédiat pour contenir la chute de l’État dans la capitale.
Dans ce contexte chaotique, les Haïtiens vivent dans une peur constante, rapporte 20 Minutes. Maria Isabel Salvador, représentante spéciale de l’ONU, dénonce une situation intenable. La violence gagne du terrain, et les institutions peinent à protéger la population. « Sans aide internationale décisive, concrète et dans les délais », « Haïti pourrait faire face à un chaos total », s’est-elle inquiétée.
Haïti traverse une vague de meurtres, d’enlèvements et de violences sexuelles. En seulement deux mois, plus de mille morts ont été recensés. Malgré l’arrivée de forces internationales, la police locale reste débordée. Les chiffres des violences sexuelles sont alarmants, avec une hausse notable des viols collectifs. Des voix s’élèvent pour réclamer des sanctions contre les auteurs de ces crimes, utilisés comme armes de terreur.
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