La situation s’envenime en Guadeloupe. Une grève générale a commencé le lundi 15 novembre pour manifester contre l’obligation vaccinale anti-Covid, mais aussi pour d’autres raisons. Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, et Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, annoncent l’envoi de renforts en soutien des forces de l’ordre déjà déployées. Tous deux condamnent "avec la plus grande fermeté" les violences qui se sont déroulées ces dernières heures dans l’île.
Pour protester contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire, un appel à la grève générale a été lancé lundi 15 novembre en Guadeloupe.
Mercredi, le président de Région, Ary Chalus, s’est dit inquiet de la situation sur le territoire, selon France 24.
Au quatrième jour de manifestations, la situation ne s’est pas encore arrangée, puisque plusieurs routes ainsi que l’accès au CHU ont été bloqués.
De nombreux incidents ont été également observés jeudi 18 novembre. Effectivement, des manifestants, dont la majorité sont cagoulés ont dressé un barrage de pneus. Les forces de l’ordre sont intervenues à plusieurs reprises pour démanteler les blocages. Depuis le début de la grève, elles ont été la cible de jets de lances à eau par les pompiers. Des affrontements ont eu lieu et deux pompiers sont blessés lundi.
Le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, a prévenu que les auteurs des violences continueront à être interpellés et poursuivis.
Dans un communiqué, les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et des Outre-mer, Sébastien Lecornu, ont réagi face à cette situation préoccupante. Ils apportent leur soutien aux forces de l’ordre et services de l’Etat mobilisés.
Afin de rétablir l’ordre républicain, ils ont ainsi annoncé le déploiement de 200 policiers et gendarmes supplémentaires sur l’île dans les prochains jours. Les ministres ont par ailleurs, condamné avec la plus grande fermeté les violences, qui se sont produites ces derniers jours sur l’île.
> A lire aussi : Covid-19 - Grève en Guadeloupe : le point sur la situation