ROMUALD MEIGNEUX/SIPA
L’entreprise Google aurait couvert une série de harcèlements sexuels, mettant en cause de hauts responsables, depuis des années. Afin de dénoncer cette mauvaise gestion au sein de l’entreprise, des milliers d’employés se sont manifestés des quatre coins du monde.
Selon New York Times, Google avait caché ces dernières années des cas de harcèlements sexuels impliquant de hauts responsables, dont le créateur du système d’exploitation mobile Android, Andy Rubin. Ce dernier a quitté le groupe en 2014 avec 90 millions de dollars d’indemnité (78 711 750 d’euros). Les allégations du quotidien américain ont été démenties par Andy Ruby.
Des milliers d’employés à travers le monde ont fait un arrêt de travail afin de signaler le harcèlement sexuel dans l’entreprise. Au siège social du groupe en Californie, au Singapour à Tokyo, à Hyderabad, en Inde, à Dublin, Londres, ou encore Zurich, tout le monde s’est manifesté.
De son côté, le PDG Sundar Pichai a déclaré qu’il soutenait ceux qui ont choisi de faire grève en indiquant que l’entreprise avait pris des positions strictes face à ces comportements inadéquats. En effet, l’entreprise avait renvoyé 48 salariés, dont 13 hauts responsables pour harcèlement sexuel ces deux dernières années. Google avait toutefois reconnu que ces manifestations sont dues à leur mauvaise gestion.
>> À lire aussi : Une Réunionnaise chez Google
(Source : France Info)
