Illustration - Gina M Randazzo/ZUMA Press Wire//SIPA
Après validation temporaire par la Cour suprême, le ministère de la Défense a confirmé jeudi 8 mai l’expulsion prochaine d’environ 1 000 militaires transgenres.
L’armée américaine va "commencer immédiatement les procédures visant à se séparer des militaires qui se sont préalablement signalés pour un départ volontaire avant le 26 mars 2025", indique un communiqué, relaient les médias français comme Le Figaro et Le Devoir. Près de 1 000 militaires identifiés avec un présumé ’trouble’ lié à l’identité de genre sont concernés par cette mesure. Fin 2024, l’armée comptabilisait 4 240 personnes dans cette situation. Une date limite, fixée au 6 juin, encadre les départs volontaires. Passé ce délai, l’armée prévoit d’engager des procédures de radiation imposée pour ceux qui n’auront pas quitté les rangs.
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Le 27 janvier dernier, Donald Trump a signé un décret visant à interdire la présence de personnes transgenres dans l’armée, considérant leur identité incompatible avec les exigences militaires. En réponse, le ministère de la Défense a annoncé l’arrêt des recrutements et la radiation des personnels transgenres en poste, sauf dérogation. Des recours judiciaires ont été déposés, suspendant temporairement l’application du texte. Toutefois, la Cour suprême, à majorité conservatrice, a levé cette suspension. Sous sa première présidence, Trump avait déjà restreint l’accès aux forces armées pour les personnes en transition. Joe Biden, élu en 2020, avait ensuite annulé ces restrictions pour rétablir l’inclusion.
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