Illustration Martin Lee / Rex Featur/REX/SIPA
L’administration Trump a récemment mis un terme à une étude portant sur les produits d’hygiène féminine, en invoquant à tort une inclusion des hommes transgenres.
Un projet scientifique dédié à l’étude de protections menstruelles alternatives a été rejeté par l’administration Trump, au motif erroné qu’il ciblait les hommes transgenres. Cette recherche, portée par l’Université Southern de Louisiane, devait bénéficier d’un financement public de 600 000 dollars, soit environ 547 000 euros. L’objectif était de développer des alternatives aux protections synthétiques, notamment à base de fibres naturelles comme le coton. Le terme "transgenre" apparaissait, uniquement pour rappeler que certains hommes trans peuvent avoir des règles.
Cette suppression intervient dans un contexte de réduction budgétaire drastique, sous l’impulsion d’Elon Musk. La désinformation alimente davantage les clivages politiques autour des questions de genre. L’Université Southern de Louisiane a insisté le projet ne portait en aucun cas sur l’étude des cycles menstruels, rapportent le médias français comme Le Figaro.
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Depuis le retour de Donald Trump à la présidence, les tensions entre progressistes et conservateurs se sont intensifiées, notamment autour des questions de genre. La communauté transgenre se retrouve au centre de ces polémiques attisées par l’extrême droite. Le président républicain a rapidement imposé un décret restreignant la reconnaissance officielle aux seuls sexes masculin et féminin, déterminés à la naissance. Il a également supprimé d’autres projets, comme une étude accusée à tort d’examiner un changement de sexe chez des rongeurs.
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