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Deux familles ont été expulsées ce vendredi, en application des récentes lois migratoires mises en place par l’administration Trump.
Vendredi 25 avril, deux familles ont été expulsées vers le Honduras. Elles vivaient depuis plusieurs années aux États-Unis. Parmi les personnes concernées figurent trois enfants âgés de 2, 4 et 7 ans. Tous sont nés sur le sol américain, donc citoyens à part entière.
Malgré leur statut légal, ils ont été renvoyés avec leurs mères, dans le cadre des politiques migratoires imposées par l’administration Trump. L’une des mères est enceinte et ne dispose d’aucune garantie de suivi médical dans son pays d’origine.
Atteint d’un cancer métastasé, le petit garçon de 4 ans était suivi dans un centre médical américain. Son expulsion a été menée sans qu’il puisse emporter son traitement.
D’après l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), les autorités connaissaient son état de santé. Pourtant, l’enfant n’a vu aucun médecin depuis le début de la procédure.
Les deux familles ont été arrêtées mardi et jeudi dernier. Le père de l’une des fillettes a tenté un recours d’urgence vendredi. Le juge Terry A. Doughty, désigné par Donald Trump, a remis en question la légalité de cette action.
Selon lui, aucun élément ne prouve que la mère ait demandé l’expulsion de son enfant avec elle. Il insiste sur le caractère potentiellement anticonstitutionnel de cette décision et a convoqué une nouvelle audience pour le 16 mai.
Alanah Odoms, responsable de l’Union américaine pour les libertés civiles en Louisiane, rappelle que les familles expulsées suivaient les procédures imposées par l’ICE. Elles se présentaient régulièrement aux autorités, comme le stipulait leur ordre de surveillance. Elles n’ont pourtant bénéficié d’aucune protection particulière, malgré leur statut légal et leurs besoins médicaux urgents.
Source : Leparisien.fr