L’impression en 3D des armes indétectables devait être en accès libre à partir de ce mercredi, mais la justice américaine l’a temporairement suspendue mardi.
La justice américaine a été saisie en urgence sur la mise en ligne de plans numériques afin de fabriquer des armes par le biais d’une imprimante 3D. Mardi, la justice a décidé de suspendre de façon temporaire cette autorisation. Une nouvelle audience aura lieu d’ici dix jours.
L’arme sera en plastique, mais fonctionnera quand même comme une arme réelle. Cependant, elle est non traçable et indétectable par tous les détecteurs de métaux.
"L’âge des armes téléchargeables commence réellement", a promis le groupe Defense Distributed.
La procureure de l’État de New York, Barbara Underwood, a indiqué que l’arrivée de ces armes inquiète la moitié de la classe politique américaine.
"Il est simplement fou de donner aux criminels les outils pour imprimer en 3D des armes intraçables et indétectables rien qu’en appuyant sur un bouton", s’est-elle insurgée.
Le président américain est stupéfait face à ce nouveau moyen de s’armer.
"Je me penche sur cette affaire d’armes en plastique en 3D vendues au grand public. J’ai déjà parlé à la NRA, cela ne semble pas faire grand sens", a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
I am looking into 3-D Plastic Guns being sold to the public. Already spoke to NRA, doesn’t seem to make much sense !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 31 juillet 2018
Si la NRA ne s’est pas encore exprimée sur le sujet, un porte-parole de la Maison-Blanche a indiqué qu’il était interdit de posséder ou fabriquer une arme à feu en plastique.
De son côté, l’inventeur de ces objets en 3D, Cody Wilson, compte défendre son idée.
"J’ai l’intention d’aller devant la justice. Les Américains ont le droit incontestable de partager cette information", a-t-il déclaré.
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(Source : France Info)