Mercredi 17 juillet, la Chambre des représentants aux Etats-Unis a rejeté avec une large majorité la motion de destitution contre Donald Trump.
À cause des récentes attaques visant quatre élues démocrates issues de minorités, une motion appelant au lancement d’une procédure de destitution contre Donald Trump a été déposée. Présenté par le démocrate Al Green, le texte a été soutenu par l’aile gauche du Parti démocrate. Cette frange a considéré que les tweets du président américain ont une connotation raciste, rapporte le quotidien québécois La Presse.ca . D’ailleurs, ces publications ont provoqué la polémique et l’indignation de beaucoup de citoyens américains.
Et pourtant, mercredi 17 juillet, la Chambre des représentants des États-Unis a rejeté cette motion de destitution contre le président Donald Trump. La majorité des parlementaires ont largement refusé cette procédure avec 332 voix pour et 95 contre. Une majorité des 235 élus démocrates s’est alors alliée aux républicains pour reporter l’examen de cette motion à une date indéterminée.
Ce résultat de vote illustre la division qui règne chez les démocrates sur cette question alors que ces derniers sont maîtres de la chambre basse du Congrès.
Depuis l’élection de Donald Trump en 2016, c’est pour la première fois que la Chambre a été appelée à se prononcer sur sa destitution. La présidente démocrate de la Chambre, Nancy Pelosi et les responsables du parti sont, d’ailleurs, très réticents à se lancer sur cette voie. Selon eux, cette procédure est très impopulaire auprès des électeurs.
Par ailleurs, cette motion de destitution serait vouée à l’échec, car le Sénat est contrôlé par les républicains. Alors, cette situation offrirait à Donald Trump l’occasion de se déclarer blanchi juste avant les élections de 2020.
Actuellement, des commissions parlementaires contrôlées par des démocrates mènent plusieurs enquêtes sur Donald Trump et son entourage.
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