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Condamnés à la perpétuité pour l’assassinat de leurs parents, Erik et Lyle Menendez attendent désormais la décision d’un juge lors d’une nouvelle audience.
En 1989, les deux frères, alors âgés de 18 et 21 ans, ont abattu leurs parents dans leur maison de Beverly Hills. Leur procès, largement médiatisé à l’époque, avait passionné les États-Unis bien avant celui d’O.J. Simpson. Condamnés à la prison à vie sans possibilité de libération anticipée, ils affirment depuis avoir agi sous la menace et les abus répétés de leur père.
Les frères Menendez ont constamment affirmé avoir agi en état de légitime défense, en raison des abus sexuels qu’ils disent avoir subis pendant des années. À l’époque, leurs accusations avaient été minimisées. Aujourd’hui, dans un contexte post-#MeToo, la perception des violences intrafamiliales a changé. Le sujet a récemment été relancé par la série Netflix ’Monstres ’ et un documentaire sur leur affaire. Des personnalités publiques, comme Kim Kardashian, appellent désormais à leur libération.
Le nouveau procureur de Los Angeles, Nathan Hochman, s’est clairement opposé à tout allègement de peine. Il estime que les deux frères n’ont pas assumé la totalité de leurs actes. Selon lui, ils ont menti à plusieurs reprises et continuent d’éviter toute responsabilité directe. Il demande l’abandon d’une précédente motion favorable à leur libération conditionnelle.
Les avocats des frères mènent trois actions parallèles : obtenir une réduction de peine, exiger un nouveau procès et solliciter la clémence du gouverneur de Californie. Ce dernier, Gavin Newsom, attend un rapport sur leur comportement en détention pour trancher. Il affirme ne pas vouloir se laisser influencer par les productions audiovisuelles consacrées à cette affaire.
Source : Lefigaro.fr
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