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D’après l’Agence américaine des médicaments (FDA), le sérum de Pfizer/BioNTech est le premier vaccin contre la Covid-19 à obtenir cette entière approbation.
C’est une nouvelle étape dans la campagne de vaccination contre le coronavirus aux Etats-Unis. L’Agence américaine des médicaments (FDA) a donné ce lundi 23 août sa pleine approbation au sérum de Pfizer/BioNTech pour les personnes âgées de 16 ans et plus. Avant cette décision, le vaccin avait uniquement une autorisation temporaire d’urgence. D’après l’agence américaine citée par LCI, ce vaccin est le premier à être totalement approuvé alors que tous les autres ne bénéficient que d’une autorisation temporaire d’urgence. "Maintenant que le vaccin de Pfizer a été approuvé, le ministère va diffuser une directive imposant à tous les personnels engagés de se faire vacciner", a déclaré le porte-parole militaire John Kirby alors que l’obligation vaccinale a été imposée à l’armée.
Cette nouvelle étape franchie par les deux laboratoires pourrait convaincre les patients récalcitrants à franchir le pas et se faire vacciner contre la Covid-19. Au total, plus de 170 millions de personnes sont entièrement vaccinées aux États-Unis (soit 51,5% de la population), dont plus de 92 millions avec le vaccin de l’alliance Pfizer/BioNTech. "Même si des millions de personnes ont déjà reçu de façon sûre des vaccins contre le Covid-19, nous reconnaissons que pour certains, cette autorisation pourra donner plus de confiance dans la vaccination", a déclaré la cheffe par intérim de la FDA, Janet Woodcock dans un communiqué publié lundi. La mesure "devrait conférer davantage de confiance dans le fait que ce vaccin est sûr et efficace", a renchéri le président américain Joe Biden dans un tweet.
Autre changement attendu, cette autorisation complète permettra à de nombreuses entreprises, universités ou autorités locales d’imposer la vaccination. Cette décision conduit également les Etats-Unis vers l’hypothèse d’une troisième dose généralisée à condition que la FDA donne son accord. Pat ailleurs, les médecins pourront prescrire un remède hors des recommandations. Dans des cas jugés urgents, certains professionnels peuvent décider d’administrer le vaccin à des enfants fragiles de moins de 12 ans.
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