Le "shutdown" affecte toute l’administration fédérale des Etats-Unis, pourtant, jeudi, le département d’Etat a tout de même rappelé tous ses employés à joindre leurs postes.
Presque un mois après la décision de Donald Trump d’instaurer le « shutdown », beaucoup d’employés fédéraux se retrouvent au chômage technique ou travaillent de façon bénévole. Comme toute l’administration fédérale, le département d’Etat américain a été aussi affecté, selon Le Figaro. Pourtant, jeudi, les responsables ont annoncé avoir trouvé le financement assurant le bon fonctionnement de la diplomatie américaine et ils ont rappelé tous leurs employés.
>>> A lire aussi : Shutdown aux Etats-unis : 800 000 fonctionnaires privés de salaire
Sous couvert d’anonymat, un responsable du département d’Etat a indiqué à des journalistes que ce retour est nécessaire pour faire face à la multitude d’enjeux cruciaux requérant le leadership américain. « Nous avons besoin de toutes nos équipes », a-t-il souligné en demandant aux employés de revenir à partir de dimanche pour une nouvelle période de deux semaines. Cependant, lundi sera un jour férié aux Etats-Unis, alors les employés du ministère dirigé par Mike Pompeo feront leur retour effectif mardi.
>>> A lire aussi : Etats-Unis : Trump "prêt" à ce que le "shutdown" dure plus d’un an
Et les 75 000 fonctionnaires du département seront bien rémunérés à partir de mardi. Le département a toutefois expliqué une utilisation très calculée et avec prudence de ses ressources financières. Aussi, les employés mis au chômage technique pendant près de quatre semaines de « shutdown » ne toucheraient pas tout de suite - de manière rétroactive - leur salaire non perçu jusqu’ici.
A cause de la persistance de ce « shutdown », les difficultés financières croissantes qui affectent les salariés inquiètent beaucoup les responsables, a continué cette source. Si le « shutdown » dépasse un mois, le ministère américain des Affaires étrangères a indiqué ne pas pouvoir continuer à payer ses fonctionnaires dont 40% avaient été placés au chômage technique.