Stringer/SPUTNIK/SIPA
Le mois de février a été marqué par un nombre record de licenciements aux États-Unis. Dans le cadre du plan de réduction des effectifs mené par l’administration Trump, plus de 62 000 fonctionnaires ont perdu leur emploi. Donald Trump a réagi à la purge fédérale d’Elon Musk.
Les licenciements aux États-Unis ont atteint un niveau jamais vu depuis juillet 2020. Au mois de février, plus de 172 000 emplois ont été supprimés, soit une augmentation de 245 % par rapport au mois précédent. D’après le cabinet Challenger, Gray & Christmas, cette hausse est due en grande partie aux mesures du Département de l’efficacité gouvernementale. Dirigé par Elon Musk, ce dernier a été chargé par Donald Trump de réduire les dépenses publiques.
D’après le journal Libération, l’administration fédérale a été la plus touchée, avec 62 242 postes supprimés (une hausse de 41 311 % par rapport à l’année précédente). Mais le secteur privé n’a pas été épargné. Le commerce de détail et la tech ont été aussi durement touchés. Ils ont respectivement perdu près de 39 000 et 14 554 postes. Même les organisations à but non lucratif souffrent de la réduction des financements, qui a affecté environ 900 travailleurs.
Ces licenciements massifs n’ont pas encore eu d’impact majeur sur les statistiques officielles de l’emploi. Le ministère du Travail a même enregistré une baisse des demandes d’allocations chômage. Mais alors qu’Elon Musk poursuit son plan contre la bureaucratie fédérale, Donald Trump a indiqué que les réductions d’effectifs devaient se faire avec un "scalpel", non une "hache". Il est, selon lui, important de garder les meilleurs et les plus qualifiés.
A lire aussi > Etats-Unis : E. Musk a brandi une tronçonneuse pour célébrer le retour de Trump au pouvoir
> Suivez l’actualité dans le monde sur Linfo.re