Etats-Unis : des milliers de manifestants pro-droit à l’avortement ont crié leur colère à New York et à Boston

Appel à rétablir et à respecter leurs droits

Les manifestants pro-avortement n’ont pas tardé à faire entendre leurs voix vendredi soir après l’enterrement du droit à l’avortement décidé par la Cour suprême des États-Unis. A New York et à Boston, des milliers de personnes ont défilé dans les rues de ces deux grandes villes américaines avec des foulards verts à la main et des pancartes lisant "Mon corps, mon choix". En colère, une majorité de jeunes femmes ont réclamé le respect et le rétablissement de leurs droits de pouvoir disposer de leurs corps. "C’est insensé ! On a reculé de 100 ans (...) C’est insensé qu’on doive continuer à se battre pour cela", a lâché Brandy Michaud, une manifestante new-yorkaise sur les propos repris par Le Figaro.

Vers une riposte

La gouverneure démocrate de l’État de New York Kathy Hochul était aperçue dans les rangs des manifestants. Elle a d’ailleurs accusé la Cour suprême d’être la "plus réactionnaire, probablement, de l’histoire de notre nation". L’élue a martelé qu’ils vont contre-attaquer. À Boston, la grande ville historique de la Nouvelle-Angleterre, des milliers de personnes ont crié leur colère pour faire valoir leur droit d’avorter. Almadell Smith, 73 ans, a dénoncé cette "époque où l’avortement était illégal, où les femmes devaient avorter illégalement et où les femmes mouraient d’avortements bâclés". Une époque que les Etats-Unis s’apprêtent à revivre.

Vendredi soir, après la décision de la Cour suprême, au moins sept États républicains et conservateurs ont déjà instauré l’interdiction de l’avortement. Il s’agit de l’Alabama, l’Arkansas, le Kentucky, la Louisiane, le Missouri, l’Oklahoma et le Dakota du Sud. En revanche, les États dirigés par les démocrates comme New York, la Californie, l’Oregon et l’État de Washington se sont engagés à être des "sanctuaires" pour l’avortement.

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