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Après la mort en prison de Jeffrey Eptsein, ancien proche de Donald Trump, le président américain a relayé des théories du complot. Beaucoup croyant à un meurtre plutôt qu’à un suicide, les interrogations et spéculations font rage aux Etats-Unis.
Jeffrey Eptsein (66 ans), l’homme aux nombreuses connexions dans les cercles du pouvoir, attendait son procès pour de multiples agressions sexuelles présumées sur des mineures aux Etats-Unis. Mais celui-ci s’est donné la mort dans sa cellule et son corps sans vie a été retrouvé samedi 10 août vers 7h30. Se disant "effaré" par ce décès, le ministre américain de la Justice, William Barr, a annoncé l’ouverture de deux enquêtes, l’une du FBI et l’autre des services de son ministère.
Après avoir procédé à l’autopsie, le médecin légiste en chef de New York a affirmé dimanche avoir besoin de "plus d’informations" avant de pouvoir rendre ses conclusions. Les résultats des enquêtes n’ont pas encore été dévoilés, mais beaucoup refuseraient de croire au suicide pour le sexagénaire, qui avait invité tant de puissants, dont Donald Trump, Bill Clinton ou le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, dans ses jets privés ou à ses soirées.
Le président des Etats-Unis aurait lui-même encouragé ce flot de spéculations, rassemblées sous le mot "#EpsteinMurder", en retweetant samedi soir une vidéo publiée par le comédien Terrence Williams, affirmant qu’Epstein "avait des informations sur (l’ex-président) Bill Clinton". Il a ainsi sous-entendu que cela aurait un lien avec le décès du sexagénaire, rapporte BFMTV.
Died of SUICIDE on 24/7 SUICIDE WATCH ? Yeah right ! How does that happen#JefferyEpstein had information on Bill Clinton & now he’s dead
I see #TrumpBodyCount trending but we know who did this !
RT if you’re not Surprised#EpsteinSuicide #ClintonBodyCount #ClintonCrimeFamily pic.twitter.com/Y9tGAWaAxX
— Terrence K. Williams (@w_terrence) 10 août 2019
"Un haut risque de suicide"
Plusieurs personnes se demandent par ailleurs pourquoi Jeffrey Epstein n’avait plus - depuis le 29 juillet, selon plusieurs médias - une surveillance renforcée contre le suicide, alors qu’il aurait tenté de passer à l’acte le 23 juillet. L’ancien ministre adjoint de la Justice, Rod Rosenstein, a tenu à souligner : "Les pédophiles inculpés de crimes fédéraux ont un haut risque de suicide" et "demandent une attention particulière".
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