Une information publiée, jeudi 4 octobre, par l’agence Bloomberg News indique que des objets fabriqués en Chine à destination des géants américains Amazon et Apple seraient pourvus de minuscules puces informatiques.
D’après le média, les ordinateurs de près de trente sociétés américaines, dont Apple et Amazon, ont été compromis par de minuscules puces informatiques. Elles auraient été installées par la Chine à des fins d’espionnage.
Mises en place sur les cartes mères de la société américaine Super Micro Computer- une entreprise de matériel informatique- ces puces permettraient de récupérer des informations transitant via les serveurs. Ils créeraient une entrée plus efficace et plus difficile à détecter qu’un procédé habituel de piratage informatique.
Ces puces ont été d’abord détectées en 2015 sur les serveurs de la société Elemental Technologies, spécialisée dans la compression de vidéos, et qui est sur le point d’être achetée par Amazon.
Citant 17 sources proches du renseignement et des entreprises, le média a indiqué que cette affaire pourrait toucher d’autres entreprises et agences gouvernementales des Etats-Unis. Une unité de l’Armée populaire de libération serait impliquée dans cette opération.
Cette information a été cependant démentie par les deux géants américains. Par voie de communiqué, ils assurent n’avoir jamais trouvé de telles puces dans leurs cartes mères.
Amazone souligne qu’ils n’auraient pas la preuve soutenant les affirmations de mise en place de puces malveillantes ou de modification de matériel. De son côté, Apple a affirmé à Bloomberg n’avoir jamais trouvé de puces pouvant provoquer une modification de ses équipements ou à "créer intentionnellement des vulnérabilités".
L’enquête serait toujours en cours, mais les répercussions de cette dernière seront difficiles à estimer.
(Source : France Info / Le Monde)