L’ancien président de l’Equateur Rafael Correa a été accusé d’avoir commandité la tentative d’enlèvement d’un opposant politique en 2012. Résidant actuellement en Belgique, la justice équatorienne a lancé mardi un mandat d’arrêt à son encontre.
Après avoir quitté le pouvoir, Rafael Correa s’est installé en Belgique depuis le mois de mai 2017. Son principal opposant et ex-parlementaire du Parti Société patriotique (PSP), Fernando Balda, a affirmé que cinq personnes l’ont contraint à monter dans un véhicule sur ordre présidentiel en 2012 à Bogota. La police colombienne avait finalement intercepté la voiture et a mis en échec l’enlèvement.
Dans le cadre d’une enquête sur cette tentative d’enlèvement, la juge Daniella Camacho a décidé de placer Rafael Correa en détention provisoire et a alerté Interpol. "La juge a accepté les requêtes du procureur général, Paul Pérez, sur la participation présumée de l’ex-président socialiste aux délits d’association de malfaiteurs et enlèvement", a indiqué le parquet.
Le parquet a indiqué que l’ancien président se présentera devant le tribunal tous les 15 jours à partir du 2 juillet. Mais comme il habite en Belgique, Rafael Correa avait pris la décision de se présenter au consulat équatorien lundi.
Mardi 3 juillet, la justice a lancé un mandat d’arrêt contre Rafael Correa (à la tête de l’Équateur entre 2007-2017).
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(Sources : lexpress/bfmtv)