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Lundi 12 mai, les autorités équatoriennes ont ordonné l’envoi de 1 500 soldats pour intensifier la traque de groupes armés issus des ex-FARC. Cette décision intervient après une attaque meurtrière survenue vendredi, au cours d’une mission de lutte contre l’exploitation minière clandestine, qui a coûté la vie à onze militaires.
Lundi, le gouvernement équatorien a ordonné l’envoi de plus de 1 500 militaires dans l’est du pays pour retrouver les responsables d’une récente embuscade. Cette attaque, survenue en Amazonie près de la frontière colombienne, a causé la mort de 11 soldats engagés contre l’exploitation minière illégale, rapportent les médias francophones comme Le Figaro et 20 Minutes. Des unités spécialisées, incluant renseignement et forces antiterroristes, participeront à l’opération. L’objectif : localiser les membres armés ayant revendiqué l’attaque, identifiés comme des dissidents des anciennes FARC. Ce groupe, appelé ’Commandos de la Frontière’, rejette l’accord de paix de 2016 en Colombie et poursuit ses activités clandestines, notamment dans le narcotrafic et l’orpaillage illégal.
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Le président équatorien Daniel Noboa avait instauré trois jours de deuil, jusqu’à lundi soir. En 2024, selon plusieurs ONG, les activités minières illégales ont connu une forte augmentation dans la région du fleuve Punino, où ces groupes armés sont actifs. Par ailleurs, Andrés Rojas alias ’Araña’, chef des ’Commandos de la Frontière’, arrêté en février, fait l’objet d’une demande d’extradition vers les États-Unis pour des accusations liées au trafic de drogue.
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