Tara Reade, une ancienne collaboratrice de Joe Biden, l’accuse de l’avoir agressée sexuellement dans un couloir du Congrès américain en 1993. Une information qui a été démentie par le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine.
Dans sa première interview face caméra, diffusée sur NBC News (en anglais), jeudi 7 mai, Tara Reade demande au candidat démocrate à la présidentielle américaine de renoncer à la course à la Maison Blanche. L’ancienne collaboratrice de Joe Biden l’accuse en effet de l’avoir violé dans un couloir du Congrès américain en 1993 à l’époque où il était sénateur. A la question de la journaliste Megyn Kelly "vous voulez qu’il se retire ?", la jeune femme a répondu : "J’aimerais qu’il le fasse, mais il ne le fera pas". L’ancienne collaboratrice qui a eu du mal à trouver un avocat sera représentée par Douglas Wigdor, un éminent avocat et donateur politique à la campagne républicaine de 2016 du président Donald Trump, rapporte l’agence Associated Press (en anglais).
Interrogé sur ces accusations, Joe Biden a nié en bloc la semaine dernière. "La vérité est ce qui compte. Dans ce cas, la vérité est que ces affirmations sont carrément fausses", a déclaré le candidat démocrate à une chaîne de télévision de Floride, propos relayés par Franceinfo. De son côté, sa directrice de campagne adjointe, Kate Bedingfield, a publié jeudi une déclaration contredisant certaines des affirmations de Tara Reade. "De noumbreuses incohérences continuent d’apparaître", a-t-elle souligné, selon le Washington Post.
Dans la foulée, de nouvelles preuves écrites qui remontent aux années 1990 sont apparues. Elles ont révélé que Tara Reade a confié à son ex-mari avoir été harcelée sexuellement à l’époque où elle travaillait pour Joe Biden. Son ex-mari avait écrit dans la déclaration du tribunal que l’ancienne collaboratrice du candidat démocrate lui avait raconté d’un "problème de harcèlement sexuel au travail, dans le bureau du sénateur des Etats-Unis Joe Biden". En revanche, le document du tribunal datant de 1996 n’évoque pas les affirmations plus récentes et plus graves de Tara Reade.
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