Illustration - Patrick Pleul/DPA/SIPA
Le président des États-Unis a récemment révélé ses ambitions pour le Groenland. Il a assuré lors d’une interview sur NBC New que cette île deviendrait bientôt américaine.
Le vice-président américain a sévèrement critiqué le Danemark pour sa présumée inaction concernant le Groenland. Il estime que le pays "n’a pas fait du bon travail pour le peuple. JD Vance lui reproche notamment de ne pas avoir investi suffisamment dans cette île, un territoire que Donald Trump convoite particulièrement. En réponse, le ministre danois Lars Løkke Rasmussen a exprimé son mécontentement, soulignant que les critiques devraient avoir un ton plus respectueux. "Nous sommes ouverts aux critiques, mais, pour être tout à fait honnête, nous n’apprécions pas le ton sur lequel elles ont été formulées", a-t-il déclaré. M. Rasmussen estime que c’est inacceptable entre alliés proches.
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Ces déclarations surviennent après une semaine marquée par des tensions croissantes entre les États-Unis et le Danemark. Tout a commencé avec l’annonce d’une visite controversée de responsables américains dans le territoire autonome danois, qui a été finalement limitée, vendredi, à un passage par la base américaine de Pituffik. Des centaines de personnes ont protesté contre les ambitions américaines devant l’ambassade américaine à Copenhague. Les manifestants ont brandi des pancartes avec des inscriptions comme "Trump/Putin stealing countries" (Trump et Poutine volent des pays), "Yankees go home" ou encore "Make icecubes not war" (faites des glaçons, pas la guerre).
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Malgré les avertissements internationaux, Donald Trump reste ferme dans ses intentions concernant le Groenland. Dans une interview accordée au NBC News, il a déclaré : "Nous aurons le Groenland. À 100 % !". Le président américain estime que l’annexion pourrait se faire sans recours à la force militaire, mais il n’exclut aucune option. Pour lui, "le Groenland est un sujet très à part", qui "touche à la paix mondiale, à la sécurité et à la puissance". "Il y a des bateaux qui naviguent au large du Groenland, en provenance de la Russie, de la Chine et d’autres endroits du monde. Nous n’allons pas laisser les choses ainsi - cela ferait du mal au monde entier et aux États-Unis", selon ses dires.
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