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Selon le 22ᵉ amendement, adopté en 1951, un président américain ne peut exercer plus de deux mandats. Donald Trump n’écarte pas cependant un retour à la Maison Blanche à la fin de son second mandat.
Donald Trump continue d’entretenir le flou sur ses intentions politiques. Après des propos ambigus tenus en janvier, il a réaffirmé ce dimanche 30 mars sur NBC qu’il ne plaisantait pas à l’idée d’un troisième mandat. "Je ne blague pas. Il y a des méthodes pour faire ça", a-t-il déclaré. "Beaucoup de gens voudraient que je fasse ça. Mais ce que j’ai envie de leur dire, c’est qu’il y a encore du chemin. Il est bien trop tôt pour y penser", a-t-il assuré sur le récit de Tf1 Info.
Selon le 22ᵉ amendement, adopté en 1951, un président ne peut exercer plus de deux mandats. Pour contourner cette règle, NBC lui a soumis l’exemple d’un vice-président élu avant de lui céder le pouvoir. Donald Trump a reconnu que cela constituait une option, parmi d’autres. La modification de la Constitution impliquerait une réforme complexe. Deux solutions peuvent se présenter : l’approbation des deux tiers du Congrès et de 75 % des États, ou la convocation d’une convention constitutionnelle par 34 États, suivie d’un accord de 38 d’entre eux. Dans les deux cas, l’adhésion d’au moins 15 États démocrates serait nécessaire, rendant la manœuvre très improbable.
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