Vladimir Godnik / Mood /REX/SIPA
Un couple d’Américains a eu recours à une méthode dangereuse et illégale pour arrêter les pleurs de leur enfant.
Une affaire choquante de négligence infantile a coûté la vie à un nourrisson de quatre mois aux États-Unis. Les parents ont reconnu avoir administré de l’alcool à leur bébé.
D’après les informations relayées par "The Independant", le décès de la petite fille, survenu le 16 novembre dernier dans le comté de Braxton, a initialement soulevé des interrogations. Selon les premières déclarations du père, il avait découvert son enfant inanimé, allongé sur le ventre. Malgré les tentatives de réanimation et un transfert rapide à l’hôpital, le bébé est décédé quelques heures plus tard. Le couple avait alors exprimé leur douleur face à cette perte soudaine et inexplicable.
Une perquisition au domicile familial a révélé des conditions de vie alarmantes. Les enquêteurs ont constaté une infestation de cafards et l’absence d’eau courante. Si ces éléments n’indiquaient pas directement une maltraitance ayant entraîné la mort brutale du bébé, ils ont néanmoins suscité quelques questions. Ces soupçons se sont renforcés le 10 avril, lorsque l’autopsie a révélé une concentration létale d’éthanol dans le sang du nourrisson de quatre mois. L’explication d’une mort accidentelle est écartée. Les investigations s’orientent vers un geste volontaire.
Initialement silencieux face aux conclusions de l’autopsie, les parents ont finalement avoué une pratique terrifiante. Le père a admis qu’ils ont donné de l’alcool à leur fille dans le but de la calmer. Ils frottaient ses gencives avec quelques gouttes d’alcool dès qu’elle commençait à pleurer. Ce geste aurait été répété quotidiennement durant le mois précédant le décès du bébé. Ce geste aurait causé un empoisonnement progressif, jusqu’à la mort. Le couple fait désormais face à de graves accusations : négligence ayant entraîné la mort d’un enfant, meurtre au premier et au second degré, ainsi qu’association de malfaiteurs.
Source : Ouest France, La Dépêche