L’opération s’annonce délicate. Près de deux ans après la catastrophe, le repêchage des corps des victimes du crash Rio-Paris a été lancé hier dans l’Atlantique sud, au large du Brésil, d’après des sources recueillies auprès des équipes de recherches.
La grande majorité des 228 victimes de l’accident du vol AF 447 sont englouties au fond de la mer, à 3.900 mètres de profondeur, depuis le 1er juin 2009. Pour l’heure, aucune d’elles n’a pu être repêchée. Certains corps, qui ne seraient peut-être plus que des squelettes, seraient coincés dans les débris de la carlingue, selon différents médias.
Les proches des victimes sont par ailleurs divisés quant à la nécessité de lancer de telles recherches. Pour leur part, les familles des victimes brésiliennes demandent à ce que " tous les corps soient remontés à la surface quelque soit leur état ". Le président de l’Association des victimes brésiliennes, Nelson Faria Marinho, réclame aussi à ce que les boîtes noires soient décryptées hors de France, alors que l’enquête a été confiée au Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) au Bourget, près de Paris.
Il y a maintenant près de deux ans, un Airbus A330 d’Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro-Paris s’est abîmé en mer, dans l’Atlantique sud, pour des raisons jusqu’ici inexpliquées. Un Réunionnais âgé d’une quarantaine d’années était à bord de cet avion accidenté. François Henry et sa meilleure amie, Céline ont tous deux perdu la vie dans le crash du vol AF 447, (cf. "
La messe de l’adieu") qui devait relier Rio de Janeiro à Paris, lundi 1er juin 2009
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