Dans la nuit du mardi 31 août au mercredi 1er septembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué surveiller le variant ‘Mu’ de la Covid-19, apparu en Colombie en janvier dernier, et qui circule dans plusieurs pays d’Amérique du Sud.
Dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, quant à l’évolution de la pandémie, l’OMS a indiqué que le variant ‘Mu’ est pour l’instant dans la catégorie de "variant à suivre". Selon les médias français comme France 24, l’Organisation mondiale de la santé a expliqué que le variant présente des mutations pouvant indiquer un risque d’"échappement immunitaire", autrement dit, de la résistance aux vaccins. Les recherches continuent ainsi sur ce variant.
Il faut savoir qu’avec les temps, tous les virus connaissent une mutation, et la majorité de ces ‘changements’ n’ont pas ou peu d’incidence sur les propriétés du virus. Toutefois, certaines mutations affectent ces propriétés, influant par exemple sur sa facilité de propagation, sa gravité, ou sa résistance face aux vaccins, médicaments, etc.
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Pourquoi l’OMS nomme-t-elle les variants avec l’alphabet grec ? La réponse est simple : cela pour éviter toute stigmatisation d’un pays en particulier, mais aussi pour permettre au grand public de les prononcer plus facilement.
Pour le moment, l’Organisation mondiale de la santé estime que 4 variants sont préoccupants, dont les variants Alpha (présent dans 193 pays) et le fameux Delta (présent dans 170 pays), alors que cinq autres sont à suivre, dont le Mu. "Bien que la prévalence mondiale du variant Mu parmi les cas séquencés ait diminué et soit actuellement inférieure à 0,1 %, sa prévalence en Colombie (39 %) et en Équateur (13 %) a constamment augmenté", a fait savoir l’OMS.
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