Le président du Mexique, Andrés Manuel Lopez Obrador, pose encore une condition avant de procéder au vaccin en lui-même. Il accepte de le faire si celui-ci est "efficace et qu’il est bien accessible à tous".
Après le président des Philippines, Rodrigo Duterte, le président mexicain serait le prochain cobaye du vaccin russe contre le coronavirus. Andrés Manuel Lopez Obrador a en effet déclaré, lundi 17 août, qu’il était prêt à se faire administrer le Spoutnik V. Toutefois, il a encore posé une condition avant de passer à l’injection. "Nous devons savoir exactement ce qu’il en est, garantir qu’il soit efficace et qu’il est bien accessible à tous", a-t-il souligné sur les propos relayés par 20 Minutes.
Le président du Mexique, Manuel Lopez Obrador, a affirmé que son pays entrerait en contact avec les autorités russes et chinoises si l’un de ces deux pays parvenait à mettre au point un vaccin efficace contre le coronavirus. Si c’est le cas, "je parlerai personnellement au président chinois et avec le président Poutine pour obtenir le vaccin", a-t-il assuré. Le dirigeant mexicain estime qu’il s’agit d’un sujet tellement important que l’idéologie n’a pas sa place.
La production des premières doses du Spoutnik V a déjà commencé en Russie malgré le scepticisme de nombreux pays dans le monde. Andrés Manuel Lopez Obrador a déclaré jeudi que le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca devrait être prêt dès le premier trimestre 2021. Le produit sera fabriqué en Argentine et au Mexique à destination des pays d’Amérique latine, sauf le Brésil.
Lire toute l’actualité au Mexique