Covid-19 : découverte d’un nouveau variant chez les rats dans les égouts de New-York

LINFO.RE – créé le 15.02.2022 à 01h25 – La rédaction

	Tweet

Selon une étude menée par plusieurs universités américaines, les rats ont pu être contaminés par le coronavirus en buvant l’eau qui se trouvait dans les égouts de New-York ou en mangeant des excréments.

A lire également

Covid-19 : ce qu’il faut savoir de la nouvelle campagne de vaccination qui débute ce lundi 15 avril

L'or atteint un nouveau record historique en dépassant la barre des 2200 dollars l'once — L’or atteint un nouveau record historique en dépassant la barre des 2200 dollars l’once

**De nouvelles "lignées cryptiques" du virus**

Un nouveau variant de la Covid-19 a été découvert dans les égouts de New-York, rapporte La Dépêche citant une information du média américain Syracuse. Tel est le résultat d’une étude menée par plusieurs universités américaines et parue dans la revue Nature, le 3 février 2022. Selon les chercheurs, les rongeurs ont pu être contaminés après avoir bu de l’eau dans les égouts ou en mangeant des excréments. Les scientifiques ont alors observé des fréquences croissantes de nouvelles "lignées cryptiques" du virus non reconnues dans les bases de données.

Les mutations du virus

Pour le moment, les chercheurs n’ont pas encore prouvé que le coronavirus circulait réellement chez les rats. Ils estiment que le prochain variant pourrait d’abord émerger chez les rats. "L’observation est cohérente avec la possibilité que ces lignées soient dérivées d’un hôte animal tel qu’un rongeur", ont conclu les scientifiques. L’apparition de nombreux variants n’est pas vraiment surprenante.

Après son passage d’organisme en organisme, les gènes du virus se modifient. Il s’adapte alors aux hôtes qu’il contamine : il s’agit d’une mutation. Dans la foulée, la transmission augmente les chances d’avoir des mutations. Pour devenir un variant, le virus doit compter une vingtaine de mutations par rapport à la souche "originale" et se diffuser de manière massive.

Voir notre dossier complet sur le coronavirus