Illustration - GILE MICHEL/SIPA
Le 6 mai dernier, un chat surnommé "Narcomichi" a été intercepté alors qu’il tentait d’introduire de la drogue dans la prison de Limón Pococí, au Costa Rica.
Au Costa Rica, les autorités intensifient la lutte contre le trafic de stupéfiants. Ainsi, les méthodes de dissimulation deviennent de plus en plus originales, raconte Ouest France. Selon le média El Imparcial, un chat a été utilisé comme mule pour introduire de la drogue dans la prison de Limón Pococí. L’animal a été intercepté le 6 mai dernier alors qu’il rôdait aux abords du centre de détention. Les agents pénitentiaires ont découvert que ce félin n’était pas un simple visiteur, mais il a transporté des substances illicites.
La silhouette inhabituellement ronde du félin a intrigué les surveillants. Ces derniers ont visionné les caméras de sécurité pour comprendre son comportement. Repéré dans un espace vert proche de la prison, le chat noir et blanc a tenté d’escalader un grillage lorsqu’il a été capturé.
Après avoir examiné son flanc, les gardiens ont trouvé deux sachets solidement attachés contenant 235 grammes de cannabis et 68 grammes de pâte de crack, rapporte BFMTV.
Les images de cette scène ont fait le tour des réseaux sociaux. L’animal, baptisé "Narcomichi" par les internautes, a été placé sous surveillance vétérinaire par le Service national de la santé animale. Désormais, il sera interdit de séjour près des prisons.
Ce cas n’est pas une première dans le pays. En effet, depuis 2015, au moins sept tentatives similaires ont été identifiées, souvent impliquant des chats. Les autorités costariciennes ont précisé que ces animaux sont les plus utilisés pour ce type de contrebande.
En août 2018, un autre chat a été intercepté près d’une prison avec un sac miniature contenant du cannabis et des téléphones. Ces méthodes révèlent l’inventivité des trafiquants face aux dispositifs de surveillance toujours plus stricts.
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