En s’appuyant sur des données venant d’Israël, analysées au moment où le variant Omicron circulait fortement sur le territoire, Pfizer et BioNTech ont demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une deuxième dose de rappel de leur vaccin. Cette injection supplémentaire concernera toutes les personnes âgées de 65 ans et plus.
Plus de deux ans après l’apparition du coronavirus, la pandémie n’est toujours pas terminée. Pour assurer une meilleure protection contre le virus, plusieurs pays incitent leur population à se faire administrer un rappel vaccinal. Mardi 15 mars, Pfizer et BioNTech ont affirmé avoir demandé à l’agence américaine des médicaments d’autoriser une deuxième dose de rappel de leur sérum chez les 65 ans et plus.
L’alliance des compagnies américaine et allemand s’est basée sur des données israéliennes analysées au moment où le contagieux variant Omicron circulait à grande échelle dans le pays. D’après ces données, "une dose de rappel supplémentaire de vaccin à ARN messager augmente l’immunogénicité". Elle renforcerait la capacité à provoquer une réaction immunitaire et "réduit les taux d’infections confirmées et de maladies graves".
Depuis janvier, une quatrième dose du vaccin contre le coronavirus de Pfizer est administrée aux plus de 60 ans en Israël. La campagne a été ensuite étendue aux plus de 18 ans à risque. Cette injection supplémentaire permettrait de multiplier les anticorps de 3 à 5 fois par rapport à la troisième dose, selon le ministère israélien de la Santé. Depuis, une deuxième dose de rappel (souvent une quatrième dose de vaccin) ciblée sur les plus âgés et/ou vulnérables est à l’ordre du jour dans plusieurs pays européens.
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