Les autorités colombiennes consentent d’assouplir le recours à l’IVG en l’autorisant désormais jusqu’à 24 semaines de grossesse, soit jusqu’au sixième mois de gestation.
La Cour constitutionnelle de Colombie a décidé lundi 21 février de dépénaliser l’avortement jusqu’à 24 semaines de grossesse, soit jusqu’au sixième mois de gestation, rapporte Francetvinfo.fr.
Ce droit à l’IVG est accordé à toutes les Colombiennes quelque soir le motif. Une décision qui est synonyme d’une grande victoire pour les militantes pro-avortement dans le pays.
Pour rappel, avant cette nouvelle loi, l’avortement n’avait été autorisée par la loi colombienne qu’en cas de viol ou bien qu’en cas où la santé de la mère était en danger ou encore si le fœtus présentait une malformation susceptible de compromettre sa survie. Au-delà de ces exceptions, un acte d’avortement est passible d’une peine de 16 à 54 mois d’emprisonnement. Mais désormais, "l’acte d’avortement ne sera punissable que s’il est pratiqué après la 24ème semaine de gestation".
Avec l’assouplissement du recours à l’IVG, la Colombie, un pays majoritairement catholique, est devenu le 5e pays d’Amérique latine à consentir à alléger cette loi en faveur des femmes. Avant la Colombie, il y a eu l’Argentine, l’Uruguay, le Cuba et la Guyana ainsi que certains états Mexicains.
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