L’ONU et la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) tirent la sonnette d’alarme à l’approche de la COP27. Les températures pourraient atteindre et dépasser les limites physiologiques et sociales dans certaines régions, selon leur rapport.
Sous l’effet du réchauffement climatique, les vagues de chaleur son plus fréquentes, plus intenses et plus longues. Chaque année, des records de chaleur sont battus à travers le monde. Dans un rapport conjoint, publié à moins d’un mois de la COP27, l’ONU et la Croix-Rouge mettent en garde contre les canicules extrêmes dans les prochaines décennies.
Ces organisations ont prévenu que des régions dans le monde pourraient devenir inhabitables si le réchauffement climatique poursuit son cours actuel. Il a des limites au-delà desquelles les personnes exposées à une chaleur et une humidité extrêmes ne peuvent survivre, et les sociétés ne peuvent plus s’adapter. Les chaleurs extrêmes pourraient entraîner des pertes humaines à grande échelle, des mouvements de population et l’aggravation des inégalités.
L’ONU et la Croix-Rouge ont tenu à souligner que la chaleur extrême est "un tueur silencieux". Comme ses effets vont s’amplifier, le développement durable sera mis au défi, car la situation engendrera de nouveaux besoins humanitaires. Afin d’éviter la hausse des décès liés à ces canicules, les deux organisations appellent à se préparer à ces phénomènes.