Le bilan des intempéries au Brésil s’est alourdi, dépassant aujourd’hui plus de 500 morts. Un chiffre qui risque encore d’être revu à la hausse car les équipes de sauvetage n’ont pas encore couvert toute la zone sinistrée.
Depuis mardi 11 janvier, des torrents de boue provoqués par des pluies diluviennes ont dévalé les montagnes, laissant sur leur passage une scène de désolation. La région montagneuse de Serrana a été la plus lourdement touchée. Les autorités locales parlent aujourd’hui de la pire catastrophe naturelle jamais enregistrée au Brésil en 40 ans.
Dans la seule ville de Teresopolis, les secours ont recensé plus de 223 morts. Le bilan officiel provisoire fait état de 495 morts. Rien qu’à Teresopolis, environ 150 logements ont été détruits, selon les autorités. De nombreuses maisons ont été emportées pendant la nuit, et des familles entières ont été ensevelies dans leur sommeil. Les opérations de secours sont actuellement en cours.
"Le bilan va énormément augmenter. Il y a encore beaucoup de personnes ensevelies sans pouvoir être aidées car les équipes de secours ne peuvent se rendre auprès d’elles", a déclaré à l’AFP le maire de la ville, Jorge Mario.
D’après les autorités, on dénombre sur l’ensemble de la zone affectée environ 13 500 sinistrés ou sans-abris.
Rappelons que des flancs de montagnes se sont effondrés depuis mardi après que l’équivalent d’un mois de pluie s’est abattu en 24 heures. Cette catastrophe particulièrement dévastatrice et meurtrière n’est pas près de se calmer car de nouvelles précipitations sont encore attendues, selon les services météorologiques.