CRISTIAN HERNANDEZ/SIPA
Le député Juan Requesens, a admis dans une vidéo, tournée par les autorités, sa participation à "l’attentat" qui aurait visé le président Nicolas Maduro.
Mardi 7 août, le président vénézuélien Nicolas Maduro a impliqué l’opposant Julio Borges, ancien président du Parlement actuellement en exil, dans l’"attentat" dont il dit avoir été la cible à Caracas. Au même moment, l’Assemblée constituante a entamé un processus pour traduire en justice des députés de l’opposition accusés d’être impliqués dans l’attaque présumée. Parmi eux, Juan Requesens du parti Primero Justicia.
Dans une vidéo qualifiée de "confession publique" sur les réseaux sociaux, le député Juan Requesens a notamment expliqué qu’"il y a plusieurs semaines, j’ai été contacté par (l’ex-président du Parlement) Julio Borges qui m’a demandé de faire passer une personne du Venezuela vers la Colombie. Il s’agit de Juan Monasterios", un des auteurs présumés de l’attaque, a déclaré le jeune député de 29 ans.
Juan Monasterios est un militaire vénézuélien à la retraite, qui après son arrestation a admis avoir participé à l’attentat avec des drones chargés d’explosifs dont le chef de l’Etat socialiste dit avoir été victime samedi dernier.
Ministro Comunicación de #Venezuela @jorgerpsuv revela confesión de Ex diputado opositor Juan Requesens ante fiscal del Ministerio Público confirma su participación en magnicidio en grado de frustración, a solicitud del también opositor Julio Borges. #10Ago pic.twitter.com/U82dOpr4Oc
— Rolando Segura (@rolandoteleSUR) 10 août 2018
Selon le procureur, 19 personnes au total sont "directement liées" à cet "attentat". Le gouvernement assure qu’il a été organisé depuis une ferme à Chinacota, en Colombie, par des personnes qui ont reçu pour cela 50 millions de dollars.
Outres les gouvernements alliés du Venezuela en Amérique latine, plusieurs pays ont condamné l’attaque du 4 août parmi lesquels l’Espagne, la Russie, l’Iran ou l’Algérie.