Donald Trump a tenté de garder secrets les documents liés à l’assaut contre le Capitole aux Etats-Unis le 6 janvier 2021.
Mardi 9 novembre, un tribunal américain a autorisé la transmission à une commission d’enquête parlementaire de documents concernant l’assaut contre le Capitole par des partisans de Donald Trump. Ces faits se sont produits le 6 janvier dernier aux Etats-Unis, rappelle Le Figaro.
Dans sa décision, la juge fédérale Tanya Chutkan a indiqué que la cour soutient que l’intérêt du public exige de répondre favorablement aux vœux conjoints des branches législative et exécutive, d’étudier les événements qui ont mené au 6 janvier.
Cette décision a été ainsi prise alors que l’ex-président a notamment souhaité empêcher la diffusion de nombreux documents à la commission d’enquête, contrôlée par les démocrates. Il a particulièrement invoqué le droit de l’Exécutif à garder certaines informations secrètes. "Les présidents ne sont pas des rois et le plaignant n’est pas président", a rétorqué la juge Chutkan. Selon le journal, ces documents incluent la liste des personnes ayant rendu visite à Donald Trump ou l’ayant appelé le jour de l’attaque du Capitole.
Les avocats de l’ancien président américain ont déjà indiqué leur souhait de faire appel de cette décision, note Washington Post. Cette autorisation intervient alors que la commission parlementaire a lancé une nouvelle salve d’assignations à comparaître pour des proches de l’ex-président, mardi, notamment son ancienne porte-parole, Kayleigh McEnany. D’après la commission, elle a fait de nombreuses déclarations publiques à la Maison Blanche et ailleurs au sujet d’une supposée fraude lors de l’élection de novembre 2020, [des allégations] dont les personnes qui ont attaqué le Capitole le 6 janvier se sont faites l’écho, selon le journal Le Monde.
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