Affaire Alec Baldwin : les avocats de l’armurière de "Rust" dénoncent un possible "sabotage"

L’armurière prépare sa défense

Le cinéma américain a été récemment bouleversé par le tir accidentel d’Alec Baldwin lors du tournage du film ‘Rust’ au Nouveau-Mexique, aux Etats-Unis. Le drame survenu le 21 octobre dernier a coûté la vie à la directrice de la photographie Halyna Hutchins. En effet, elle a été touchée par une balle réelle qui se trouvait dans le revolver remis à l’acteur américain alors que l’arme lui a été présentée comme inoffensive. Hannah Gutierrez-Reed, l’armurière responsable des armes à feu pour ce western, se concentre désormais sur sa défense. La jeune femme avait pour mission de charger le révolver utilisé par l’acteur lors d’une répétition. L’accident pourrait être la conséquence d’un "sabotage", ont déclaré mercredi ses avocats sur le récit de 20 Minutes.

La tâche de l’armurière

Selon les explications des avocats de l’armurière, cette dernière devait uniquement charger l’arme à l’aide de munitions se trouvant dans une boîte de cartouches factices. Toutefois, elle ignorait complètement la provenance de la balle réelle responsable de l’accident. "Nous supposons que quelqu’un a dû mettre la munition réelle dans cette boîte. Si on y pense, la personne qui a mis cette munition réelle dans la boîte de cartouches factices devait vouloir commettre un sabotage sur le tournage", a déclaré Jason Bowles sur la chaîne nationale NBC. "C’est la seule raison pour faire une chose pareille", a-t-il renchéri.

Une vague de départs

A ce stade de l’enquête, aucune personne n’a été arrêtée. Le shérif du comté de Santa Fe, chargé de superviser l’enquête, a toutefois dénoncé un certain laisser-aller sur le plateau du tournage de Rust. Pour preuve, des opérateurs employés ont quitté le tournage quelques heures avant le drame, selon plusieurs médias. Les inquiétudes sur les consignes de sécurité et les revendications sur leurs conditions de travail sont les principales causes de leur départ. "Il y a laps de temps, approximativement entre 11h00 et 13h00 ce jour-là, durant lequel les armes à feu étaient parfois sans surveillance" et durant lequel le sabotage aurait pu avoir lieu, a souligné l’avocat.

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