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Mercredi 24 janvier, le président américain a évoqué le cas des ‘Dreamers’ avec une certaine note d’espoir pour ces enfants d’immigrés clandestins…
A l’occasion d’un échange imprévu avec des journalistes à la Maison Blanche, Donald Trump a fait allusion au cas des ‘Dreamers’. Lors de ce bref et impromptu échange, le président américain a indiqué que "les choses commencent à bouger. Cela va se faire, à un certain point dans l’avenir, sur une période de 10 à 12 ans".
Pour rappel, les ‘Dreamers’ (‘rêveurs’ en français) sont des enfants nés sur le sol américain dont les parents sont entrés clandestinement et illégalement aux Etats-Unis. Ces enfants ont bénéficié d’un programme baptisé Daca (Deferred Action for Childhood Arrivals), initié par Barack Obama. Le Daca a protégé ces enfants et leur a donné l’autorisation d’étudier et de travailler. En septembre, Donald Trump a pris l’initiative d’abroger dudit programme qu’il qualifiait d’anticonstitutionnel. Il a ensuite demandé au Congrès de trouver une solution d’ici le mois de mars prochain.
Il faut souligner que la plupart des républicains seraient d’accord pour régulariser le cas des jeunes "dreamers/rêveurs". Seulement, Donald Trump exige, en contrepartie des régularisations, le vote de crédits pour ériger le mur promis à la frontière avec le Mexique. A ce sujet, le président a déclaré : "Si n’y a pas de mur, il n’y a pas de Daca". "Nous voulons une véritable sécurité aux frontières", a-t-il ajouté. A ce stade de la construction du mur, les fonds nécessaires sont estimés à 25 milliards de dollars auxquels ‘il faudrait ajouter 5 milliards de dollars pour le renforcement des mesures de sécurité à la frontière’.
(Source : tv5monde.com)
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