Le jeudi 21 décembre, l’Assemblée générale de l’ONU est appelée à voter, quant à une résolution qui condamne la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme capitale d’Israël. Une situation qui a suscité une mise en garde ferme des Etats-Unis.
"A l’ONU, on nous demande toujours d’en faire plus et de donner plus", a écrit dans un tweet l’ambassadrice américaine aux Nations Unies, Nikki Haley. La principale intéressée a ajouté : "alors, quand nous prenons une décision, suivant la volonté du peuple américain, sur où mettre NOTRE ambassade, nous ne nous attendons pas à ce que ceux que nous avons aidés nous ciblent. Jeudi, il y aura un vote critiquant notre choix. Les Etats-Unis noteront les noms".
Nikki Haley a renforcé cette menace dans un courrier qu’elle a adressé aux ambassadeurs à l’ONU de plusieurs pays. "Le président (Donald Trump) observera attentivement ce vote et il a demandé que je lui signale les pays qui auront voté contre nous", a-t-elle prévenu, rapporte la presse française en martelant : "nous prendrons note de chacun des votes sur cette question".
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D’après une source diplomatique, les USA de Donald Trump ont engagé une campagne de pression à l’égard des membres de l’Assemblée générale qui voudraient voter en faveur du texte. Le langage est le même utilisé par Nikki Haley pour ses 14 partenaires au Conseil de sécurité qui avaient approuvé la résolution de l’Egypte.
C’est le regard noir que Madame Haley avait qualifié ce vote d’être "une insulte et un camouflet que nous n’oublierons pas".
At the UN we’re always asked to do more & give more. So, when we make a decision, at the will of the American ppl, abt where to locate OUR embassy, we don’t expect those we’ve helped to target us. On Thurs there’ll be a vote criticizing our choice. The US will be taking names. pic.twitter.com/ZsusB8Hqt4
— Nikki Haley (@nikkihaley) 19 décembre 2017