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La Corée du Nord faisait l’objet d’un tweet menaçant du président américain, mardi 8 août dernier.
Depuis New Jersey où Donald Trump passe ses vacances, le président américain s’est manifesté sur Twitter en menaçant la Corée du Nord. Il met en garde Pyongyang en écrivant "La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les Etats-Unis". Il a aussi indiqué que si ces menaces continuaient, elles vont finir pas se heurter "au feu et à la colère".
Le tweet présidentiel a été mal reçu à Washington. Le démocrate Eliot Engel, qui est aussi membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants a dénoncé "l’emportement impulsif" du chef d’Etat. Il a aussi tenu à souligner que : "La sécurité de l’Amérique est basée non seulement sur la force de notre armée mais aussi sur la crédibilité de notre commandant en chef".
La réaction de Pyongyang ne se faisait pas attendre. Selon l’agence de presse nord-coréenne KCNA, le régime nord-coréen a l’intention de réaliser des tirs des missiles balistiques à portée intermédiaire dans le Pacifique. Des tirs dirigés vers les bases américaines de l’île de Guam. Pas plus tard que lundi, la Corée du Nord a promis de faire payeraux Etats-Unis "un millier de fois, (…) le prix de leurs crimes".
Le comportement agressif de Donal Trump est d’autant plus inquiétant étant donné que la Corée du Nord est susceptible de miniaturiser des armes nucléaires. Elle serait maintenant en possession de têtes de missiles intercontinentaux capables d’atteindre les côtes des Etats-Unis. Ce qui fait du régime communiste est état nucléaire à part entière. Pour rappel, dans la série d’essais de tirs de missiles balistiques intercontinentaux, deux d’entre eux ont été une réussite.
(Source : 20 minutes)
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