A la suite d’une réinstauration partielle par la Cour suprême, le décret migratoire de Donald Trump est entré en vigueur vendredi à minuit dans l’attente d’une décision finale à l’automne.
Le champ d’application encore flou
Afin de prévenir l’arrivée de
"terroristes étrangers",
les ressortissants de six pays musulmans (Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen), ainsi que les réfugiés du monde entier sont temporairement interdits d’entrée aux
Etats-Unis. Le champ d’application du
décret migratoire de Donald Trump n’est pas encore clairement défini. Les admis et les refoulés ne sont pas encore connus, mais le décret est entré en vigueur vendredi à minuit, heure locale. Il a été en partie réinstauré par la Cour suprême jusqu’à une décision finale à l’automne. Cette mesure survient trois jours après
l’annonce de la Cour suprême à Washington mardi 27 juin.
Des exceptions accordées par l’administration Trump
Des recours ont déjà été déposés notamment après que les hauts magistrats ont décidé de ne pas appliquer le décret à qui pourra justifier d’une "relation valable avec une personne ou une entité aux Etats-Unis", rapporte 20 Minutes. L’administration Trump aurait accordé des exceptions pour les époux, parents, enfants, frères et sœurs ainsi que belle-fille/beau-fils. Mais l’Etat d’Hawaï veut aller plus loin en incluant la famille élargie : cousins, grands-parents, oncles, tantes, nièces et neveux. La Cour a ajouté qu’une personne venant rendre visite à un membre de sa famille proche sera acceptée. Il en est de même pour un étudiant admis au sein d’une université américaine ou un salarié recruté par une entreprise locale. Un professeur invité à donner une conférence aux Etats-Unis sera également autorisé à se rendre au pays.
Concertation au sein de trois ministères
Le juge conservateur Clarence Thomas s’inquiète du déluge en justice qui adviendra à la suite de ce compromis. A l’heure actuelle, les ministères américains de la Justice, de la Sécurité intérieure et des Affaires étrangères n’ont pas encore donné des explications précises sur l’application du décret. Toutefois, les trois ministères étudient le sujet. David Lapan, un porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure a confié que des instructions seront données pour la mise en application samedi.