Une jeune uruguayenne enceinte de huit semaines ne pourra pas avorter à la demande du géniteur de l’enfant.
Selon la presse francilienne, il s’agit d’un jugement sans précédent en Uruguay. Enceinte de huit semaines, une jeune femme doit suspendre son processus d’avortement à la demande du père du bébé.
Pour le magistrat de la ville de Mercedes, dans le sud-ouest de l’Uruguay, la femme ne pourra pas avorter car le géniteur de l’enfant a déposé un recours pour protéger "la vie de l’enfant". La justice a accédé à la demande du futur papa qui ne vit plus avec la jeune femme enceinte. L’homme promet qu’il dispose de tous les moyens pour élever l’enfant. Son ancienne compagne ne l’entend pas de cette oreille et elle compte bien faire appel.
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Federico Arregui, l’avocat du plaignant, a affirmé que celui-ci avait supplié son ex de ne pas avorter. La loi sur l’interruption volontaire de grossesse est en vigueur en Uruguay depuis 2012. Elle permet aux femmes d’avorter légalement, à condition qu’elles aient répondu à un questionnaire à l’hôpital. Selon le jugement rendu, la jeune femme n’aurait pas répondu correctement à ce questionnaire.
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