Les autorités texanes pourraient imposer aux femmes qui avortent ou celles qui font une fausse couche d’organiser des funérailles.
Est-ce une manière de décourager les femmes à l’avortement ? L’état du Texas a décidé d’imposer aux femmes ayant recours à l’IVG ou qui ont fait une fausse couche d’organiser des funérailles en dehors de chez elles. Celles qui avortent dans un hôpital ou dans une clinique seront donc soumises à cette règle. Des enterrements pour l’embryon qui devraient avoir lieu avant la fin de l’année 2016, s’il n’y a aucun recours judiciaire. Cette mesure prise dans cet État conservateur est clairement une volonté de restreindre la pratique de l’avortement.
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Un journaliste du site Salon a dénoncé dans un article la volonté du Texas à limiter l’accès à l’avortement. "Malgré les protestations intenses de la communauté médicale et des défenseurs des droits en matière de procréation, l’État interdit aux hôpitaux, aux cliniques qui procèdent aux avortements et aux autres établissements de soins de se débarrasser des restes fœtaux dans les décharges sanitaires, en autorisant seulement la crémation ou l’inhumation de tous les restes", explique Alexa Ura, du Texas Tribune, rapporté par 20 Minutes. La proposition de funérailles ou de sépultures s’applique même aux embryons très petits.
Dans le cas où cette loi sur l’avortement est adoptée, il se pourrait qu’au Texas, les femmes soient de plus en plus nombreuses à choisir d’avorter à la maison. Cependant, cette méthode d’IVG représente un véritable risque pour la santé de ces dernières. Devant les nombreuses restrictions des cliniques pourtant, il est devenu difficile dans cet État républicain de pratiquer l’avortement en établissement médical.