Illustration - SIPA
Dans le cadre de la lutte contre le virus Zika, des chercheurs américains ont découvert des anticorps chez des souris. Ces cellules permettent de neutraliser les effets négatifs du virus et ainsi éviter une infection.
C’est une bonne nouvelle pour le domaine scientifique en train de se mobiliser pour trouver un remède contre la propagation du virus Zika. Des chercheurs américains ont publié des travaux afférents à la découverte d’anticorps neutralisant le virus Zika et pouvant protéger de cette infection. Les cellules ont été retrouvées sur des souris, selon les détails apportés dans la revue américaine Cell, le magazine de parution de l’étude scientifique. "Certains de ces anticorps peuvent neutraliser les souches africaines, asiatiques et américaines du Zika", souligne Daved Fremont, professeur de pathologie et d’immunologie à la faculté de médecine de l’université Washington à St Louis (Missouri), auteur de ces travaux.
Ces cellules immunitaires pourraient protéger contre toutes les souches de Zika à travers le monde, selon les estimations des chercheurs. Le Dr Fremont suggère d’ailleurs la possibilité de réaliser un vaccin à partir seulement d’une protéine virale cultivée plutôt qu’avec le virus entier. Cela amènerait donc à soigner plus efficacement tous les types de personnes malades.
Pour rappel, les vaccins produits à partir d’un virus vivant sont efficaces, mais ne peuvent être administrés à certaines personnes, telles les femmes enceintes, ou celles qui souffrent de maladies chroniques engendrant un affaiblissement conséquent du système immunitaire. L’usage d’un vaccin à partir d’une protéine virale pourra donc permettre à ce groupe de personnes de s’immuniser contre le virus Zika.
Ces deux anticorps ne luttent que contre le virus Zika et ne sont pas efficaces contre les autres virus de la même famille, telles la Dengue ou la Chikungunya, a précisé Daved Fremont. Les chercheurs mettent notamment en garde sur le fait que de faibles niveaux d’anticorps neutralisant le Zika aident en revanche le virus de la dengue à infecter les cellules. Ainsi, les personnes les plus exposées à ce risque sont celles qui ont été infectées de la Dengue une seconde fois.
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