La nouvelle a été rendue publique ce jeudi par l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Mai 2016 est alors le treizième mois consécutif ayant enregistré des records de température.
Une hausse de 0,87°C au-dessus de la moyenne du siècle passé
Le rapport de l’agence NOAA est très significatif et montre une nouvelle fois une progression du réchauffement climatique. Il a été révélé qu’en mai 2016, la température moyenne à la surface des terres et des océans a connu une hausse de 0,87°C au-dessus de la moyenne du siècle passé pour atteindre 14,7°C. Le record de 2015 de 0,02°C a été ainsi battu. Cette augmentation de la chaleur moyenne sur la terre et les océans a été ressentie sur toute la période de janvier à mai 2016. Le thermomètre a en effet affiché 1,07 degré Celsius de plus que la moyenne du XXe siècle, qui était de 13,05°C.
Une situation qui doit alarmer la population mondiale
David Carlson, directeur du programme mondial de recherche sur le climat à Genève a déclaré que cette évolution du climat doit alarmer la population mondiale. Il a notamment déploré "des températures exceptionnellement élevées, des taux de fonte des glaces arctiques en mars et mai qu’on ne voit pas normalement avant juillet et des précipitations exceptionnelles", rapporte Le Figaro. Dans les détails, la chaleur a été particulièrement intense dans l’hémisphère nord tandis que dans l’hémisphère sud, l’Australie a vécu son automne le plus chaud avec une température 1,86°C au-dessus de la moyenne.
Les causes de cette hausse de température
Outre les températures record, le mois de mai a été marqué par d’autres événements météorologiques extrêmes pour ne citer que les fortes précipitations en Europe, comme en France, et dans le sud des États-Unis. Le courant chaud équatorial du Pacifique El Nino, réapparu en 2015, a également favorisé cette montée record des températures, a indiqué jeudi, lors d’une conférence de presse téléphonique, Deke Arndt, responsable des centres nationaux de surveillance du climat de la NOAA. "Cette chaleur provient en grande partie des océans depuis les deux dernières années en raison du courant équatorial du Paficique El Nino", a-t-il souligné dénonçant également l’augmentation des gaz à effet de serre provenant des activités humaines.
JUST IN : Globe record warm for 13th consecutive month per @NOAANCEIclimate https://t.co/PFOXXD5F4Y #StateOfClimate pic.twitter.com/qlCK2A9sG9
— NOAA (@NOAA) 16 juin 2016