A cause de la fonte des glaces qui entraine la montée du niveau de la mer, des villes comme Boston ou Miami, aux États-Unis, pourraient se retrouver sous les eaux en 2100.
Les espoirs de la Cop21 seront bien loin, commente Europe 1. En effet, une nouvelle étude montre que le niveau des mers pourrait monter d’un mètre d’ici 2100. L’augmentation probable serait de 15 mètres d’ici 2500. En cause, la fonte des glaces de l’Antarctique à cause du réchauffement climatique. Ces projections sont plus catastrophiques par rapport à celles avancées jusqu’ici par les scientifiques.
De plus en plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère
Ces scientifiques auteurs de l’étude ont mis au point une nouvelle technique pour étudier le climat. Ils mesurent la glace en Antarctique, qui fond sur les paries inférieures des glaciers à cause des courants marins. Ils prennent en compte aussi mais les glaces qui fondent près des sommets des glaciers à cause du réchauffement de l’atmosphère.
En prenant en compte que la glace fond dans ces deux parties, ils estiment que les niveaux des océans pourraient augmenter d’un mètre. De nombreux scientifiques parlaient jusqu’ici d’une augmentation de 12 cm seulement au niveau de l’Antarctique.
Des villes côtières des Etats-Unis américaines pourraient disparaître sous la mer
Et la montée des eaux des océans va s’accélérer, selon la glaciologue Frédérique Rémy, car aujourd’hui les gaz à effet de serre saturent l’atmosphère : "On rajoute de plus en plus de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Et, même si on arrête d’accélérer les émissions de gaz à effet de serre, cela va toujours croître un peu… et même si cela arrête de croître, il y aura toujours autant de gaz à effet de serre ! Le réchauffement, il est là et il faudra attendre très longtemps, en ne consommant plus du tout, pour le préserver", soutient-elle.
Frédérique Rémy s’inquiète, car l’Antarctique est un géant qui est en train d’être détruit plus vite que prévu. Et cela pourrait faire disparaître des villes entières situées dans des zones côtières. Aux Etats-Unis, des villes comme Boston ou Miami pourraient être englouties en 2100.