Les dirigeants mondiaux réunis à Washington pour un sommet sur la sécurité nucléaire se pencheront ce vendredi sur les moyens de lutter contre les attaques de l’EI.
Les discussions des dirigeants ne se limiteront pas au risque nucléaire.
Le spectre d’une bombe sale
Les grandes villes européennes ont été, ces derniers mois, frappées par des attaques djihadistes au cours desquelles de nombreuses personnes ont été tuées. Face à cette situation, la Maison-Blanche consacre la journée de ce vendredi pour étudier la question de près. A priori, le spectre d’une bombe sale inquiète toujours la majorité. En effet, les terroristes s’approprient des matériaux nucléaires, pour faire une "bombe sale". Cette dernière représente une explosion non nucléaire, mais qui répand des particules radioactives dans l’environnement.
Augmenter la coopération transatlantique
Par ailleurs, la découverte d’une dizaine d’heures de surveillance vidéo d’un responsable nucléaire belge par des membres du groupe Etat islamique a davantage suscité les craintes sur ce genre d’attaque.
Jeudi, le président américain Barack Obama a insisté sur la nécessité d’augmenter la coopération transatlantique pour "identifier les attaques potentielles, couper le financement". Lors d’une réunion bilatérale entre le locataire de la Maison-Blanche et le président français François Hollande, ce dernier s’est réjoui de la "coordination de très haut niveau" entre les deux pays pour lutter contre les djihadistes.
Nécessité d’une mise à jour des projets d’attaque
Ben Rhodes, l’un des principaux conseillers du président Obama estime que d’un point de vue général, les pays engagés contre l’Etat Islamique ont réalisé de bons progrès pour précipiter les frappes aériennes et renforcer la pression en Irak et en Syrie. "Mais nous pensons aussi qu’il est extrêmement important que nous travaillions à mettre au jour les projets d’attaque" en dehors d’Irak et de Syrie, "étant donné les efforts de l’EI pour évoluer vers plus d’attaques en Europe et dans d’autres parties du monde", a-t-il souligné sur le récit du Parisien. Il a ensuite mentionné le besoin d’un partage du renseignement.
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