John McGraw, un homme de 78 ans, partisan de Donald Trump est devenu le nouveau visage du racisme assumé. Il a été arrêté ce jeudi matin, après que la vidéo de son acte discriminatoire ait été diffusée sur la toile.
Une agression raciste lors d’un meeting de Donald Trump
Si les faits d’agressions envers les Noirs se déroulent quasi régulièrement, aux États-Unis, cette fois, la coupe semble avoir été pleine. En effet, la vidéo de l’agression d’un manifestant noir à un meeting du candidat à la présidentielle Américaine, Donald Trump, a été virale sur Internet. Les faits se sont déroulés dans la soirée du mercredi 9 mars. Un cowboy septuagénaire du nom de John McGraw a frappé Rakeem Jones, un manifestant d’un violent coup de coude à la tête.
Les manifestants ont voulu faire une expérience sociale
Plusieurs vidéos montrent clairement le coup violent qu’a reçu le manifestant noir, Rakeem Jones. D’après son témoignage au Washington Post, il était venu avec trois de ses amis afin de mener une expérience sociale. Ils se sont rendus au meeting et ont crié des slogans anti-Trump et pros "Blacks lives Matter". Ils sont escortés vers la sortie par la police quand l’agression raciste a eu lieu.
Une opération sur Twitter pour arrêter l’agresseur
Une opération a immédiatement été lancée sur Twitter pour pouvoir identifier l’agresseur raciste. L’homme a été finalement interpellé par les autorités dans la matinée de ce jeudi 10 mars à son domicile de Cumberland, en Caroline du Nord. Le cowboy de 78 ans a été finalement inculpé pour "agression, voies de fait et trouble à l’ordre public". L’homme est censé comparaître devant un juge le 6 avril prochain.
Le partisan de Donad Trump assume son acte
Le racisme, une idée véhiculée par Donald Trump. Le candidat à la présidentielle Américaine ne cesse d’exacerber tout ce qui peut toucher aux traitements discriminatoires des Afro-américains. D’ailleurs John McGraw, 78 ans, qui a été interviewé par le site Inside Edition, assume pleinement son agression raciste. "Un peu que j’ai aimé ça. Lui fermer sa grande bouche ! On ne sait pas s’il appartient à Daesh. Il n’agit pas comme un Américain. La prochaine fois qu’on le verra, on devra peut-être le tuer", martèle-t-il.
Donald Trump ne réagit pas à ces scènes racistes
De son côté, Donald Trump a attisé la réaction de ses partisans devenus violents en lançant un "on va bien s’amuser". Le candidat à la présidentielle américaine n’a jamais caché son regret du temps où la police pouvait faire usage de la force pour intervenir dans ces cas de violences. Il s’agit actuellement du sixième incident de violence qui se déroule durant les meetings organisés par Donald Trump.
Voir plus d’actualités en Amérique
En savoir plus sur Donald Trump
Voir notre dossier complet sur le racisme