Le candidat favori des présidentielles aux Etats-Unis revient sur sa parole et affirme qu’un dirigeant doit nécessairement être "flexible".
Alors qu’il a promis de torturer les terroristes et de tuer leurs familles, le candidat républicain à la course à la Maison-Blanche y renonce.
Respect des conventions internationales
Dans une déclaration au journal Wall Street ce vendredi, Donald Trump a affirmé qu’une fois élu président des Etats-Unis, il ne va pas demander à l’armée américaine de torturer les terroristes et d’assassiner leurs familles. Le candidat républicain et favori des primaires de son camp a assuré qu’il respecterait les conventions internationales. "J’utiliserai tout mon pouvoir légal pour arrêter ces ennemis terroristes. Je comprends, cependant, que les Etats-Unis sont liés par des lois et des traités et je ne demanderai pas à notre armée ou à d’autres responsables de violer la loi", a-t-il indiqué. Le milliardaire a ensuite reconnu qu’en tant que président, il est lié par des lois comme simplement tous ses compatriotes et qu’il est prêt à assumer ces responsabilités.
La flexibilité, un atout pour réussir
Les positions de Donald Trump sur la torture étaient déjà très critiquées dans le camp des républicains. Dans la foulée plus de 70 experts militaires, stratégiques et juridiques, avaient déjà dénoncé des propositions qui s’opposent aux conventions internationales, et notamment celles de Genève de 1949. Jeudi soir, dans le cadre du débat présidentiel, le candidat avait déjà informé son revirement de position sur le sujet. Il a alors déclaré sur le récit de Metro News qu’un dirigeant se trouve dans l’obligation d’être "flexible". "J’ai un noyau très solide", a-t-il déclaré en ajoutant "mais je n’ai jamais vu quelqu’un réussir sans un certain degré de flexibilité".
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