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La démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump ont dominé le Super Mardi en remportant respectivement sept et six des Etats appelés à voter lors de ce jour spécial des primaires présidentielles de novembre aux Etat-Unis. Bernie Sanders remportent trois Etats et Ted Cruz deux.
C’était la soirée la plus importante des primaires aux Etats-Unis. Hillary Clinton dans le camp démocrate et Donald Trump chez les républicains sont les grands gagnants du "Super Tuesday", mardi 1er mars, où les électeurs de douze Etats ont choisi leur candidat pour l’élection présidentielle de novembre.
Hillary Clinton s’est imposée en Géorgie, en Virginie, dans le Tennessee, en Alabama, dans l’Arkansas, au Texans et dans l’archipel des Samoa. Dans le camp démocrate toujours, Bernie Sanders l’a emporté dans le Vermont, l’Etat dont il est sénateur, dans l’Oklahoma et dans le Colorado.
Chez les républicains, selon les médias américains, Donald Trump a raflé la victoire en Géorgie, en Virginie, dans l’Alabama, le Tennessee, le Massachusetts et l’Arkansas. L’ultra-conservateur Ted Cruz s’est en revanche imposé en Oklahoma et surtout au Texas, un Etat dont il est sénateur. Marco Rubio, le sénateur de Floride, s’impose quant à lui dans le Minnesota.
Les républicains divisés sur la victoire de Donald Trump
"Merci Géorgie !", "Merci Massachusetts !" "Merci Tennessee !", "Merci Alabama !" : le milliardaire Donald Trump s’est réjoui, sur Twitter, d’une impressionnante série de victoires. Pour autant, le parti républicain est profondément divisé sur la candidature du magnat de l’immobilier de 69 ans, particulièrement sur son style "abrasif" dérangeant. Certains conservateurs affirment publiquement qu’ils ne voteront pas Donald Trump à la présidentielle s’il portait les couleurs de leur parti.
Un véritable Super Mardi pour Hillary Clinton
"Quel Super Tuesday !", s’est exclamée de son côté Hillary Clinton. L’ex-secrétaire d’Etat est à Palm Beach, en Floride, où elle poursuit sa campagne. "Essayer de diviser l’Amérique entre ’eux’ et ’nous’ est une faute et nous n’allons pas permettre cela", a promis Hillary Clinton en faisant référence au slogan de Donald Trump "Make America Great Again" (Restituer sa grandeur à l’Amérique). Elle a également fustigé les discours d’une "bassesse sans précédent" des candidats républicains.
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