La nouvelle loi municipale au Brésil prévoit de grands changements qui s’imposent aux chauffeurs de taxi. Les nouvelles règles comprendront l’interdiction de parler de foot, mais aussi le port de shorts et de tongs.
Le non-respect du nouveau code de conduite sera passible d’une sanction délivrée par la municipalité brésilienne.
Ne plus parler de football dans les taxis
Les chauffeurs de taxi au Brésil doivent désormais éviter certains sujets favorisant trop la polémique, dont principalement le foot, mais aussi la politique et la religion, rapporte Le Figaro. Dans ce plus grand Etat d’Amérique latine comme dans d’autres pays, les discussions autour du ballon rond provoquent souvent des débats enflammés et des débordements verbaux pouvant ternir l’image des taxis. La municipalité veut également apporter du changement sur la réputation des chauffeurs en bannissant les jurons.
Une tenue imposée
La tenue vestimentaire et l’apparence doivent également être impeccables. Dans cette perspective, une amende d’environ neuf euros sera infligée aux conducteurs mal coiffés, mal rasés ou aux ongles douteux, cite 20 Minutes. En vertu d’un décret publié fin décembre, les chauffeurs de taxi au Brésil doivent désormais se vêtir d’une chemise, d’un jean sombre ou d’un pantalon de costume avec une ceinture et des chaussures fermées et abandonner les habituels shorts et tongs. De leur côté, les conducteurs de véhicules de luxe doivent porter un smoking ou un costume-cravate.
Faire face à la concurrence du service Uber
Ces mesures qui ont dû être appliquées depuis lundi figurent dans un programme visant à faire face à la concurrence du service de voiture avec chauffeur Uber. Pour contrer les services de la société californienne et les applications de réservation de taxi sur les Smartphones, les taxis brésiliens doivent accepter le paiement par carte, mettre un chargeur de portable à disposition du passager et éviter de discriminer un passager.
Enfreindre ces règles serait également puni. À partir de début mars, les applications mobiles devront proposer un espace dédié où les utilisateurs pourront donner une note à la qualité du service. Sur la base de ces évaluations, les éventuels contrevenants pourraient passer devant une commission de discipline, et risquent une action en justice.
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