La chercheuse américaine affirme que la transplantation d’utérus chez un homme sera possible d’ici cinq à dix ans. Mais il reste les questions d’éthiques qui ne sont pas aussi simples que cela.
La chercheuse s’appelle Katie Chung, rapporte le site 20minutes.fr. Celle qui soutient que le fantasme de l’homme "enceint" pourrait devenir un jour réalité dirige le programme de préservation de la fertilité à la Keck School de médecine de l’université de Californie du Sud, aux États-Unis.
Le Dr Katie Chung affirme qu’une transplantation d’utérus chez un homme serait un jour possible. Elle se donne cinq à dix ans pour relever le défi. Ainsi, les hommes seraient capables de mener une grossesse et de procréer à l’horizon 2025.
Les scientifiques sont déjà capables de transplanter un utérus chez une femme à l’heure actuelle. En effet, en Suède, une équipe de chercheurs a réussi à greffer plusieurs utérus prélevés sur des donneuses vivantes. Une femme de 36 ans a pu mettre au monde un enfant de cette manière en 2014. La pratique est autorisée au Royaume-Uni et en France.
Les anatomies masculine et féminine ne seraient pas si différentes que ça.
Les chercheurs affirment que les premiers bénéficiaires de ces greffes d’utérus seraient des femmes transgenres, c’est-à-dire d’anciens hommes. Elles sont préparées à ce genre d’intervention du point de vue anatomique.
Mais le progrès technique pourrait permettre d’aller plus loin. Le Dr Katie Chung assure que les anatomies masculines et féminines ne sont pas si différentes qu’elles ne paraissent. "Un jour probablement, quelqu’un comprendra comment faire ce travail", espère-t-elle. Mais les questions d’éthique sont loin d’être résolues, et la grande majorité des hommes ne semble pas encore prête à sauter le pas.