Illustration-SIPA
Un étudiant noir a fait l’objet d’une arrestation après avoir menacé, sur internet, de tuer 16 Blancs à l’université de Chicago. Le jeune homme aurait agi ainsi par vengeance, après qu’un adolescent noir ait été abattu par un policier, dans cette ville.
Des menaces contre des étudiants blancs
Jabari Dean, un étudiant noir de 21 ans, a été arrêté par la police pour avoir menacé, sur internet, de tuer 16 blancs à l’université de Chicago.
"Un individu est en garde à vue en lien avec une menace de violences contre l’université de Chicago. Des inculpations sont en cours", a indiqué le FBI qui n’a pas indiqué l’identité du suspect. Les documents de justice ont révélé qu.e le jeune homme a reconnu auprès des autorités fédérales avoir proféré
ces menaces. Il a ensuite expliqué avoir effacé ces déclarations, peu
après. Cependant, un internaute a déjà eu le temps de faire une capture d’écran. C’est ce dernier qui a transmis la photo au FBI dès ce lundi 30 novembre
Son motif est la vengeance
Le jeune homme noir, étudiant à l’University of Illinois Chicago, a été interpellé par le FBI, ce lundi. Dans ses menaces, Jabari avait écrit vouloir "exécuter" seize étudiants ou membres du personnel blancs avec un fusil d’assaut et deux armes de poing. "Je vais ensuite mourir en tuant autant de policiers blancs que possible. Ce n’est pas une blague. Je vais faire ma part pour débarrasser le monde des diables blancs. J’attends que vous fassiez de même", était-il encore écrit dans le message. Jabari Dean a expliqué avoir proféré ces menaces afin de venger la mort l’an dernier de Laquan McDonald, un adolescent noir abattu de 16 balles par un policier blanc.
L’université ne rouvre que ce mardi
Même si le suspect a été identifié, cela n’a pas empêché le président de l’université Robert Zimmer de maintenir l’annulation lundi des cours sur l’un de ses campus. Seul le personnel médical a pu revenir sur les lieux. Les cours ont finalement repris mardi, a annoncé la direction qui annoncé que "des mesures de sécurité supplémentaires", jusqu’à la fin du trimestre. Pour ces menaces, Jabari Dean risque jusqu’à cinq ans de prison.
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