Des chercheurs, qui ont étudié une peuplade indigène de Bolivie, ont établi le lien entre la présence d’un ver parasite et une fertilité accrue chez les femmes.
Les vers parasites pourraient devenir nos meilleurs amis, commente le site metronews.fr. Une découverte scientifique semble en tout cas étayer cette hypothèse. En effet, une équipe de chercheurs, qui ont étudié une population indigène de Bolivie, a conclu que les femmes qui avaient été infectées par un parasite, le ver rond, avaient plus d’enfants. En outre, le laps de temps entre deux grossesses était, chez elles, plus court.
Mais attention, il n’est pas recommandé pour autant de consommer des aliments avariés dans l’espoir de contracter ce vers si l’on désire un enfant. Mille femmes avaient été suivies pendant neuf ans. Ces dernières sont souvent infectées par des vers ronds et cela sans qu’aucun symptôme particulier ne se manifeste.
Ces vers colonisent les intestins. Celles qui sont touchées ont des laps de temps plus courts entre chacune de leur grossesse et elles ont des enfants plus jeunes que les autres femmes. Celles qui sont touchées de façon chronique ont même deux enfants de plus en moyenne que les autres femmes. La présence de ce ver a tendance à déclencher des symptômes similaires à l’ovulation.
Chez une femme en bonne santé, l’ovulation produit des changements qui influent sur le système immunitaire et qui le forcent à produire moins de cellules dites de type-1 qui ont pour rôle d’attaquer les corps étrangers. Mais l’organisme de la femme ne devrait pas considérer le sperme comme un corps étranger pour qu’il y ait fécondation, puis grossesse.
Or, la présence de ces vers ronds a tendance à déclencher le même processus sur le système immunitaire que l’ovulation, ce qui expliquerait ces résultats surprenants chez les femmes Tsimané en matière de fertilité.